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  • Photo du rédacteurJul.hypnoS

La zone de confort? J’ai toujours trouvé ça bizarre comme nom : pour moi la zone de confort est rarement confortable. Elle est plutôt une zone dans laquelle on navigue par habitude. Elle n’a de confortable que le fait d’être connue et plus ou moins gérable, au jour le jour. Mais parfois ça s’accumule. Et vous savez quoi? C’est plutôt bien. Parce que quand ça devient trop, ça force à bouger, à faire le point et à en sortir de cette zone d’inconfort déguisée. Il y a des moments dans sa vie où on sent bien qu’il a un truc qui coince. Ça me fait penser ma bonne copine qui a mal aux dents : elle prend rdv chez le dentiste (et oui c’est toujours le premier truc à faire allez consulter !) mais non, là, y’a rien… Je lui demande si elle est en colère et bah oui… et ça fait longtemps même! Elle est en pleine évolution et sa zone de confort ne lui convient plus du tout ! Il faut que ça bouge, qu’elle trouve un autre équilibre. Et vous, votre zone de confort, est-elle vraiment confortable ? Dans le tumulte de la vie quotidienne, entre le travail, la famille et tout ce qu’il y a à gérer, ça va tellement vite qu’il est plus simple de s’oublier. Parce que, en vrai « je n’ai pas trop à me plaindre, ça va en gros. » Oui en gros ça va… mais il y a bien une partie de vous qui souffre, qui s’asphyxie. Elle rêve de plus beau, plus digne de vous, elle veut évoluer elle, elle sait qu’elle doit ! Alors pourquoi, parfois, on y reste dans cette zone ? Zone de confort, zone d’inconfort?! Par habitude, parce qu’un truc pas cool mais connu, fait toujours moins peur qu’un truc inconnu (même si au bout du compte il peut devenir vraiment cool celui-là). Et puis c’est vrai que ça coûte aussi moins en énergie de ne pas bouger. C’est plus simple de refaire encore et encore toujours la même chose. C’est aussi moins stressant…Enfin c’est ce que l’on croit! Car la dépense d’énergie lorsqu’on se sent mal est gigantesque, le cortisol, ça vous parle? Il n’est pas notre ami dans ses moments là. On a oublié que quand on était gosse, on ne faisait que ça, élargir notre zone connue pour découvrir toujours plus. Alors c’est peut-être lui qui pousse : l’enfant là-dedans. Il a envie d’aventure, de renouveau, d’émotions. Et il tape du pied, il fout des coups de poing il se met en colère, il est frustré… Ma prof de yoga me disait : La vie c’est le mouvement, la souplesse. Ce qui ne bouge pas se raidit. Et la raideur c’est la mort. C’est tellement vrai. Les retraites conscientes vous offrent cet espace bienveillant, nécessaire pour faire le point, vous ajuster, prendre soin de vous pour vous mettre en mouvement et trouver/retrouver cet équilibre. Parce que sans équilibre, si on bouge on se casse la gueule.


  • Photo du rédacteurJul.hypnoS

Et on peut s'en servir. Quand vous êtes heureux, vous avez le sourire et votre cerveau libère des hormones du bien être. Des études montrent que se plaquer un sourire sur les lèvres entraîne cette réaction en chaîne: diminution du stress et libération d'hormones du bien-être. C'est comme si votre cerveau percevait le sourire et qu'il se disait: "euh y a incohérence là, si ya un sourire sur la bouche je dois libérer les hormones qui vont avec" et c'est ce qu'il fait! Alors quand vous avez un coup de stress ou de blues, collez vous un "faux" sourire et attendez, en moins de 5 min votre cerveau va faire son boulot et hop un petit shoot d'hormones qui font du bien !! Et oui, faut pas s'en priver 😜

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Bien évidemment qu'il y a autant de façon d'accompagner que de thérapeutes…

Mais pour moi c’est prendre la personne là où elle en est, alors :


Parfois on attrape les mains de l’autre pour le sortir du trou béant, tout noir, dans lequel il est englué, comme pour cet homme au bord suicide…

Parfois on regarde de loin et on se fait discret, on a juste besoin d’arroser pour que ça pousse, comme pour cette femme qui a envie d'un enfant, qui ne le sait pas et qui surtout ne s’en croit pas encore capable…

Parfois on est presque cinglant, comme avec cette femme qui se meurt dans sa relation et qui a un besoin vital qu’on lui mette la tête dans sa mer** pour pouvoir en sortir.

Parfois on est juste une étincelle, comme avec cette ado d'une sensibilité à fleur de peau, qui le trouve vraiment laid le monde dans lequel on vit. Alors on lui propose de changer la caméra d'épaule, de regarder par un autre trou, d'entrevoir la vie, juste comme ça, en décalé.

Parfois c’est aussi aider à sortir les poubelles, comme avec cette petite fille trop pleine des ordures des autres et qui ne sait plus quoi en faire de tout ça. Alors on lui montre et on lui apprend.


Accompagner c'est tenter de trouver la juste place et surtout ne pas voler son autonomie au patient. C'est ne pas voler à l'autre son pouvoir sur sa vie. C'est se faire le plus petit possible pour qu'il change et qu'il nous oublie.

Ça peut aussi être, avoir du respect pour la fêlure de l'autre. Et ne pas la lui mettre dans la gueule tout de suite, non, pas à la première séance, sinon lui, il ne reviendra jamais. Lui donner du temps, même si on a déjà vu, lui il n’en est pas là, ça serait trop… Attendre un peu.

Accompagner l’autre c’est tout ça et tellement plus.


#human #growingup #amour #hypnose


Photo by Ashkan Forouzani

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